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Les opinions et vues exposées dans les éditos ne reflètent pas forcément
celles de l'ensemble de la rédaction de Gameblog.


Loin de moi l'idée d'incarner l'oiseau de mauvaise augure ou de faire preuve d'une quelconque forme de "blasitude". À vrai dire, l'annonce d'HoloLens a fait plus qu'égayer la fin d'une présentation soporifique de Windows 10 (mais quelle plaie ce breifing du diable !), elle a créé en moi ce qu'il est si bon de ressentir lorsqu'on est un gamer ou un simple technophile : l'excitation de découvrir une avancée majeure qui élargira peut-être le champ des possibles.

Cette petite flamme si rare qui s'est manifestée à quelques reprises depuis mes plus jeunes années de joueur passionné, lorsqu'au détour d'une rubrique News dans mes magazines favoris je découvrais la première image du Mega CD, l'univers de Mario glorifié par la 3D, les premiers casques de réalité virtuelle ou, plus simplement, les toute fraîches infos et photos d'une console du futur. Ca fait toujours quelque chose de spécial, ça fait irrémédiablement rêver.

Alors franchement, comment retenir son excitation au sujet d'HoloLens lorsqu'on découvre une telle vidéo de présentation ? Allez, on la relance d'ailleurs, juste pour se la remettre bien en tête avant de poursuivre...


Avouez que ça a de la gueule ! À chaud on a même fait une petite vidéo #DebatGameblog avec Julien, pour se poser une légitime question : "HoloLens plus fort qu'Oculus ?". Il faut dire qu'en termes de jeu ou d'applications hors-jeu, le concept fait travailler l'imagination et fait naître mille et une idées...

Comme un air de déjà-vu

Sauf qu'en guise de deuxième lame, on ne peut que se rappeler de la première sortie médiatique de Project Natal / Kinect, au moment même où il a été annoncé par Microsoft via une vidéo pleine de promesses et qui, vous allez le voir, fait drôlement écho aujourd'hui...


Le parallèle est étonnant, non ? Sans mauvaise intention aucune, comment ne pas esquisser un petit sourire en ressortant aujourd'hui cette petite présentation pleine de promesses ? Et comment ne pas se rappeler juste derrière de la douleur du choc qu'on s'est pris l'année suivante en pleine poire, heurtant de plein fouet le mur de la triste réalité ?

Personnellement, je fouille quelques minutes dans ma mémoire et je me revois tout excité devant l'écran de mon ordinateur en Juin 2009, impatient d'entendre l'avis enjoué des mes deux compères, RaHaN et Julien, de retour de Los Angeles après avoir eu la chance de s'essayer à ce qu'on n'hésitait pas à qualifier de petite révolution à l'époque.

Devoir de mémoire

Si tous ceux qui s'y étaient essayés à cette occasion étaient effectivement enjoués, c'est aussi parce que le Project Natal qu'ils avaient découvert ce jour-là n'avait pas grand chose à voir avec le Kinect qui a été commercialisé l'année suivante. Eh oui, l'ambitieux projet avait dû être bridé pour connaître les joies de la commercialisation à un prix convenable. Et c'est précisément de ça qu'il faut se rappeler aujourd'hui, car on n'est pas à une drôle de similitude près : tous les gens de l'industrie qui se sont essayés à HoloLens suite à sa présentation la semaine dernière sont formels : c'est impressionnant et ça fonctionne (HoloLens : l'industrie du jeu vidéo réagit sur Twitter)... mais dans quelles conditions ?

Des conditions parfaites bien entendu. On a notamment entendu dire qu'une série de caméras était présente dans la pièce pour permettre à la démo de fonctionner, mais qu'en sera-t-il chez nous ? On n'a pas non plus de certitude sur le fait que le hardware embarqué dans le HoloLens présenté la semaine dernière sera le même dans la version finale du produit, bien entendu...

Microsoft a donc indéniablement fait un bon coup en présentant ses lunettes "holographiques" (un bon point marketing d'ailleurs pour l'utilisation de ce terme qui, à défaut de dire la vérité, explique parfaitement le concept). La firme de Redmond a réussi à reproduire le bon coup de buzz initial de Kinect, mais impossible de ne pas être un peu méfiant sur sa capacité à réellement transformer l'essai cette fois. Je rejoins donc notre ami Peter Molyneux qui, c'est assez ironique quand on connaît le bonhomme pour à nouveau nous faire esquisser un malicieux sourire, s'empresse de nous mettre en garde contre les "fausses promesses" (ce mec est une génie !). Malgré tout, acceptons d'y croire... mais sans trop nous enflammer non plus, pour toutes ces bonnes raisons. Et vivement la suite !


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